
Lettre ouverte au Premier Ministre du 20.03.2017
Monsieur le Premier Ministre,
Le SREL vient de perdre le masque – Enfin ! On sait désormais comment se passent les choses.
On le supposait ainsi, mais on n’avait pas les preuves qu’il fallait.
Jusqu’ici on tranquillisait le citoyen avec des balivernes et des niaiseries optimistes, tels que contrôle par commission et autorisation préalable du Pouvoir en place.
Aucun abus, disait-on, n’est possible.
Voilà que le SREL a mis sauvagement un quidam sur écoute, et cela un mois durant.
Ce long délai exclut toute erreur possible. C’était du réfléchi. Le forfait fut exécuté sans sourciller.
Inouï.
Le citoyen a le droit de savoir plus et de connaître les circonstances exactes de la découverte de cette « erreur » qui s’inscrit peut-être dans une large pratique, et est peut-être une suite « d’autres erreurs » non découvertes.
Il faut être demeuré pour supposer qu’il ne s’agirait, en l’espèce, que d’un fait unique.
*
Il est étrange de constater que le fait gravissime d’écouter sauvagement un citoyen, est déjà banalisé et passé par l’attendrisseur.
Le soussigné, engagé dans la défense des Bommeleeër, se fait de légitimes soucis sur une possible écoute de son cabinet.
Je tiens à être rassuré, très officiellement, que nous autres n’avons pas été dans le collimateur de ce service inqualifiable.
Je n’aurai de cesse tant que je resterai sur ma faim.
Nous vivons en démocratie. La liberté d’expression est constitutionnellement garantie.
Le SREL s’en fout, paraît-il.
Le citoyen exige clarification de cette chienlit et les plus sévères sanctions contre les responsables.
Quid de la directrice ? Ou bien elle savait et alors elle doit déguerpir, ou bien elle ne savait pas et elle doit être démise pour incompétence.
Désormais, tout est possible et personne ne peut plus nous préserver d’une écoute criminelle quelles que soient les garanties mises en place.
Une plainte au pénal s’impose.
Saisissez le Procureur d’Etat. Votre crédibilité est à ce prix.
Profond respect.
s. Gaston VOGEL





